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samizdats
29 mai 2014

Révélations néanderthaliennes et implications politiques

En 1963, le professeur Nathan JONES, de l’université de Rovesnore (FLA), présenta dans The Nature Science Review (n°1962/4)  un article qui fit sensation, dans lequel il démontrait que l’extinction de l’homme de Néanderthal s’était étalée sur à peine plus de deux millénaires – qu’elle avait en fait, à l’échelle de l’époque à laquelle elle eut lieu, compte tenu de la dispersion des Néanderthal et des Sapiens, été fulgurante.

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Après 10.000 ans de cohabitation dont on retrouve très peu de traces à l’exception de croisements que la science en général jusqu’en 2000 tenait pour impossible, puis pour peu probable avant d’en reconnaitre unanimement en 2010 la réalité, face à la multiplication des découvertes de squelettes hybrides. Après 10.000 ans de cohabitation somme toute pacifique, soudain l’on retrouve de plus en plus de Néanderthals jeunes, âgés de moins de 11 ans, morts de maladies(pneumonie, tuberculose, myopathies, typhus…) ou de blessures . On retrouve aussi à la même époque les premiers signes fréquents et indubitables de cannibalisme – quasiment impossible à envisager deux ou trois millénaires avant.

 

Persévérant dans la lignée prometteuse de ses travaux, le professeur JONES est l’un des pionniers de la recherche sur l’ADN mitochondrial (1987 et 1995), celui transmis par la mère (ADN-µ). Là encore, il aboutit à ce même résultat : l’on retrouve des gènes communs, acquis semblerait-il, de part et d’autre, entre -35.000 et -25.000. Homo Sapiens développe un mode supérieur de fonctionnement du système immunitaire, le système cannabinoïde endogène ; Néanderthal commence à développer des résistances à certaines maladies, évoquées ci-dessus.

 

Ces résultats ont été systématiquement confirmés et affinés par toutes les recherches ultérieures, à tel point que depuis 2012 et le séquençage complet de l’ADN de Néanderthal, on peut prouver que la plupart des Européens et des asiatiques portent en eux 3 à 7% de bagage génétique acquis au contact des Néanderthaliens.

 

En 1987, le professeur JONES identifie dans l’ADN mitochondrial le marqueur U-tga – il le retrouve en moindre quantité jusque chez les indiens des plaines, muté quatre fois, et en date l’acquisition entre -30.000 et -15.000. Une date de toute façon bien antérieure au supposé franchissement du détroit de Béring – et c’est cette preuve qui finit de jeter à bas cette théorie de plus en plus fragilisée.

 

Associé à la capacité de créer des protéines permettant la digestion des molécules d’alcool par oxydation des glycols, ce marqueur se trouve concentré dans les populations et les individus à proportion de leurs acquisitions de gènes néanderthaliens.

 

En 1995, le professeur JONES démontre que le marqueur U (que l’on peut retrouver sous différentes mutations) est de manière générale associé aux activités cérébrales en relation avec les fonctions psychotropes – notamment l’activité glandulaire permettant la sécrétion d’hormones et endorphines, telles que la sérotonine ou l’éphédrine, mais aussi leur traitement par l’organisme.

 

Altéré chez les indiens, réduit dans nombre de peuples asiatiques, il est très présent dans les génomes des populations européennes. Il permet une résistance plus ou moins élevée aux effets de l’éthylglycol – il permet aussi, sous des formes mutées, et  pour la majorité de ces populations, de réguler les effets de nombreux autres toxiques et narcotiques – psylocibine, ergot de seigle (LSD), alcaloïdes.

 

Par la suite, il est démontré que les plus fortes concentrations de gènes de type U se retrouvent parmi les populations du Proche-Orient, dans une région allant du sud de la Turquie actuelle à la mer Morte et jusqu’au Tibre et à l’Euphrate. Et l’on retrouve dans cette région ce marqueur non seulement plus fréquemment, mais en outre sous toutes ses formes simultanément !!!

 

Les théories les plus audacieuses commençaient à se dessiner lorsque le projet parvint à son terme. La recherche fut arrêtée, le professeur JONES voué à l’oubli de la science, ses publications critiquées, brocardées, interdites même dans certains pays, pour « incitation à la haine raciale ».

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Dans cette région, l’acquisition du marqueur U peut être datée, grâce à son ultime mutation : il a été acquis en -45.000. Au Proche-Orient. Par moins de deux mille individus. En moins de mille ans.

 

Ces individus étaient, au sens propre des mutants. Ils portaient deux bagages génétiques complets, et se transformèrent en véritables bouillons de culture vivants. Ils développèrent toutes sortes de maladies, malformations, déficiences, qui firent certainement de la plupart d’entre eux des êtres à part.

 

Ainsi donc, des gènes communs, acquis semblait-il, de part et d’autre, entre -35.000 et -25.000 purent être identifiés comme les « descendants » d’une acquisition précédente, qui eut lieu dès la « sortie d’Afrique » de l’Homo Sapiens.

 

Et ces êtres hybrides sont notamment porteurs d’un gène U-base, intégré à leur ADN-µ et capable de s’associer à la production de protéines régulant les phases du sommeil paradoxal, activité très semblable par certains aspects à la gestion des psychotropes : c’est le gène du rêve.

 

C’est de Néanderthal que Sapiens a reçu sa capacité de rêver.

 

Malheureusement, celui-ci fut bien mal payé de retour – trente mille ans après, soudain, partout, les Sapiens éradiquent jusqu’aux derniers Néanderthaliens.

 

Durant ces mille générations, les descendants des deux mille hybrides restèrent relativement peu nombreux : les morts en bas-âge et en couches étaient fréquents, l’espérance de vie réduite. Leurs particularités les tenaient éloignés des Sapiens Sapiens, et les amenaient à se reproduire généralement entre eux, mais pas uniquement, puisque la diffusion du marqueur U dans les populations de Sapiens s’étale sur plus de 10.000 ans. La stabilité du génome mitochondrial et son homogénéité ont certainement été atteintes elles aussi en dix milles ans. Ils vivaient en communautés réduites, dispersées dans des régions montagneuses et reculées, à l’écart des Sapiens le plus souvent – comme les Néanderthals.

 

Comme les Néanderthals et à la même époque, ils finirent par connaître des problèmes de voisinage avec Sapiens : des mises à mort certaines ont pu être prouvées sur un enfant de huit à dix ans au Portugal, un enfant de douze ans en Espagne, un homme et une femme de seize à vingt ans en Espagne encore, trois individus dont au moins un mâle en Dordogne – mais des dizaines dans le sud de la Turquie, plusieurs cas dans l’actuelle Syrie, au moins six en Iran, une dizaine en Iraq. Aucun en Palestine.

 

On y retrouve des fossiles relativement nombreux, la plupart ayant reçu une sépulture – des morts violentes certes, façon rodéo , mais rares, y compris comparées à celles des purs Néanderthaliens – ceux-là vivent cachés, isolés, reclus : ils sont les bâtards survivants d’une race éteinte, à laquelle ils s’identifient, et mènent leur survie au gré de la pensée magique qui les dévore. Des tribus de nomades faméliques, hagards, aux aguets, paranoïaques et psychotiques – les rêves sans cesse les assaillent, qu’ils dorment ou qu’ils soient éveillés, des visions les habitent au point qu’ils finissent par les incarner – dans les immenses prairies stériles d'espoir et les grands prés marécageux qui, loin vers l'infini s'étendent, ils errent indéfiniment, de point d’eau en pacage, à la traîne de leurs troupeaux… tandis que leur génome mitochondrial peu à peu atteint une forme stable et relativement homogène.

 

On envisageait depuis quelques dizaines d’années le poids que Néanderthal avait pu avoir dans l’accès de Sapiens à l’Au-Delà.

 

Les conclusions des recherches menées dans le cadre du séquençage de l’ADN de Néanderthal, analysées en parallèle avec les résultats obtenus par le Professeur JONES et nombre de ses successeurs dans les études fondamentales de l’ADN-µ  et des mutations du marqueur U, sont étonnantes :

 

-         la population hybride a connu un pic dès la rencontre des deux espèces,

 

-         c’est par elle que les Sapiens ont acquis la capacité de rêver

 

-         c’est par elle que les Sapiens ont pu accéder à un Au-delà

 

Cette population hybride

 

-         s’est pour partie diluée dans la population des Sapiens, y laissant les marques de son apport génétique,

 

-         a pour partie été éradiquée avec les Néanderthaliens,

 

-         et pour partie isolée et génétiquement stabilisée dans une petite partie du Proche orient

 

En -10.000, on estime qu’environ 2 à 5.000 individus constituaient cette troisième partie – la population des Néanderthal s’étant élevée, à son apogée, à 50.000 individus estime-t-on.

 

On lira avec intérêt, à l'aune de ces révélations, l'article sur la Chamane découverte en Israël :

http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/homme-chamane-12000-ans-decouverte-israel-17460/

ainsi que celui-ci : http://bcrfj.revues.org/3102

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