La vie édifiante de Gaulave Berton (12.647^ème épisode) :

(Rappel des épisodes précédents : la naissance de Gaulave Berton au cours du grand recensement de 1974 a été précédée de nombreux prodiges, parmi lesquels l’élection de VGE ne fut pas des moindres. Son père était mineur quand il épousa sa mère alors fille au pair, puis il fut maire, et son oncle était masseur, tandis que sa tante était canadienne.)

Le fourreau soyeux et moite qui palpitait au creux du giron de Clara s’embrasait d’une inextinguible flamme brûlante dont le foyer ardent était son cœur et le combustible l’ineffable amour vibrant qui la consumait depuis trop longtemps déjà et imprimait à ses moindres pensées, même les plus intimes, mêmes les plus secrètes, aux prémices mêmes de ces ébauches d’esquisses qui à peine dessinent les flous contours qui comme des voiles flottant au vent enveloppent le germe de la naissance d’une idée, ces fulgurantes intuitions fugaces qui dévorent l’âme des femmes pour en nourrir le cœur, ces étincelles même enfin portaient la douce empreinte du tendre sentiment qui ne laissait pas de lui faire connaitre dans ses tréfonds les plus intimes, les plus obscurs et les plus moites que Gaulave l’habitait. Que l’âme périclite au risque de sombrer, songeait-elle en faisant sans y penser vibrer sous la caresse paresseuse et mécanique de ses doigts de nacre les cordes sensibles d’une petite mandoline dans son étui de velours grenat.

Gaulave parviendra-t-il à déjouer les pièges du Doktor Unförmlichkeit ? Si oui, quel rapport avec ce qui précède ?

Ça m’étonnerait que vous le sachiez, même après avoir lu le prochain épisode :

Entropie cardinale au cœur de la savane.

(Crédit photo : pas très clair, mais enfin je l'ai trouvée là : http://www.lapanse.com/2010/02/)

La vie édifiante de Gaulave Berton

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